Recherche par auteur : Ortese, Anna Maria
2 résultats.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 71616
Résumé:Le néoréalisme italien traduisait les anachronismes et les paradoxes d'un pays en gestation, chloroformé par vingt années de dictature, et soudain réveillé par les horreurs de la guerre. Telle est l'optique dans laquelle se situe La mer ne baigne pas Naples. Paru en 1953, ce livre révélait la personnalité marquante d'un nouvel auteur. Or, encore aujourd'hui, ce document sur Naples, qui a valeur de témoignage littéraire, n'a rien perdu de sa force et de son originalité. Deux nouvelles et trois "reportages" composent le recueil. Le naturalisme des deux nouvelles se prolonge avec les descriptions goyesques de "L'or de Forcella" et de "La ville involontaire", ainsi qu'avec la visite du royaume des morts que constitue "Le silence de la raison". Dans ce dernier texte, l'évocation des intellectuels napolitains, dont l'autrice partagea la jeunesse et les enthousiasmes à la fin de la guerre, se mêle au déchirement des illusions perdues et à la lucidité implacable du jugement. Le regard d'Anna Maria Ortese envoûte, et à travers celui-ci c'est la ferveur d'une intelligence et l'authenticité d'une vision qui s'imposent.
Lu par : Liseline Golay
Durée : 2h. 15min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18625
Résumé:Mistero Doloroso est un roman de Anna Maria Ortese, considérée comme l'un des plus grands auteurs contemporains italiens. C'est une histoire d'amour impossible entre la fille d'une couturière et un prince que tout sépare. Le mystère douloureux de l'amour est vécu par les deux protagonistes en quelques instants, où ils passent tous deux de la révélation à la nostalgie, fruit d'une condamnation sans appel que leur naissance leur impose. Conte de fées napolitain où une petite cendrillon fait perdre la tête à un jeune prince bourbon, c'est un court récit empreint de mélancolie où les personnages qu'ils soient issus de la noblesse ou du peuple, semblent tous porter en eux une souffrance ancestrale. Une tristesse qui contraste avec le mois de mai et les fastes baroques de la Naples du XVIIe siècle.